Traduit du chinois par Aloïs Tatu et présenté par Pierre Kaser
Pourquoi exhumer de l’oubli ce témoignage de la littérature de divertissement de l’époque mandchoue (1644-1911) ? C’est que cette comédie érotique et fantastique permettra aux amateurs de se familiariser avec un des personnages les plus fascinants de l’imaginaire chinois : l’esprit-renard, dont l’auteur (anonyme) décline ici toutes les facettes. On y trouve ainsi deux renardes ensorceleuses qui enlèvent et dévoient un jeune lettré faussement naïf, une renarde immortelle venant sauver notre héros d’une mort certaine, sans oublier deux goupils sodomites. Le surnaturel se mêle inextricablement aux ébats des personnages de cette féerie qui combine à l’envi le scabreux à la farce, le luxurieux à la morale. Il est vrai que pour se jouer des hommes, il faut se glisser dans leurs songes et devenir des objets de désir. Ces renardes maléfiques, aussi terrifiantes qu’irrésistibles, ne sont-elles pas les amantes parfaites, avec qui tout homme rêve de convoler ?
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