Livre d’estampes traduit du japonais et présenté par André Geymond
Illustré
Ce livre appartient à la catégorie des ouvrages que l’on désigne sous le nom de manuels de l’oreiller ou, encore, d’images de printemps. Ces petits volumes veulent introduire le lecteur aux arcanes de l’amour physique en enseignant par le texte et l’image. L’Aube au printemps prend comme référence les Notes de chevet de Sei Shônagon, une dame de cour du XIe siècle, en s’appliquant à les détourner. Sei tentait, à travers des énumérations, de faire jaillir la poésie du monde : « Choses qui réjouissent le cœur », « Choses qui doivent être courtes », etc. L’auteur anonyme de L’Aube au printemps applique ce modèle de jeu des corps dans l’amour : « Choses dont c’est plaisir qu’elles soient de bonne taille », « Choses passées dont on se dit : c’était si bon ! ». Son dessein est manifestement de mettre en dérision l’œuvre qu’il parodie. Mais, à le lire, on découvrira que le schéma imposé par Sei Shônagon fonctionne aussi, et très bien, pour les effrois du cœur quand la passion s’empare des corps.
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