C’est un magnifique portrait de femme que donne Ôoka dans ce célèbre roman. Avec une surprenante connivence affective, il peint le portrait pathétique d’une entraîneuse de bar dans le Tôkyô de l’après-guerre. Face à la désinvolture égoïste des hommes qui partagent ses nuits dans les bars de Ginza ou les maisons de rendez-vous, Yôko ne retrouvera la paix que dans le renoncement à la vie.