Traduit du japonais et présenté par Alain Rocher
Au XIIIe siècle, Dame Nijô servit l’empereur GoFukakusa sans s’imposer une fidélité excessive. Sa confession impudique est le dernier chef-d’œuvre d’une longue tradition de journaux de cour. Cette aristocrate, vouée au simple statut de concubine, connut les fastes et les servitudes de la vie de cour, avant de se faire nonne et de parcourir les provinces du Japon en toute liberté. Version féminine du Dit du Genji, son œuvre est une des plus originales de son époque.